A propos d’Anneleen

Anneleen travaille comme médecin généraliste depuis dix ans. En 2014, elle a ouvert un nouveau cabinet avec un autre médecin, ce qui l’a amenée à chercher une manière intelligente et durable pour financer le bâtiment de son cabinet, ses assurances et sa pension. Pour l’acquisition du bâtiment, elle et son collègue ont pu faire appel à une banque durable. Cependant, pour ses assurances et pour sa pension libre complémentaire pour indépendants, elle n’a pu trouver aucune société qui offrait ce qu’elle recherchait : une politique d’investissement transparente, basée sur une stratégie financière solide et qui applique en même temps des critères sociaux et environnementaux. Elle s’est adressée à FairFin en espérant trouver, auprès de cette ONG spécialisée, une réponse à ses questions. Elle travaille depuis lors à temps partiel pour FairFin.

A propos de FairFin

FairFin mène des campagnes en Belgique auprès des banques et du grand public pour informer et pour encourager à repenser notre relation à l’argent. D’un côté, l’organisation fait des recherches sur les investissements irresponsables ou dommageables des banques belges, de l’autre, elle recense les produits bancaires durables. Elle soutient également des alternatives durables en dehors du secteur bancaire, comme le crowdfunding social, les coopératives durables et les monnaies communautaires.
Plus d’information sur www.fairfin.be ou également sur le site de notre partenaire francophone www.financité.be.

A qui nous adressons-nous ?

Nous nous adressons principalement aux indépendants dans le secteur des soins de santé : médecins, dentistes, physiothérapeutes, pharmaciens, logopèdes et infirmières à domicile qui épargnent en vue de leur pension par le biais d’une pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI). Cela se fait de deux manières :

  1. Avec des contributions personnelles, qui sont déductibles fiscalement à hauteur de 60%.
  2. Avec de l’argent public. Tous les professionnels de la santé qui signent la convention (les accords tarifaires entre l’INAMI, les prestataires de soins de santé et les mutualités) reçoivent chaque année une prime de l’INAMI qu’ils peuvent investir dans une PLCI et/ou dans un revenu garanti. Pour le choix d’une société qui offre un tel contrat INAMI, ils sont tenus de se conformer à une liste limitée d’établissements agréés par la FSMA, l’autorité de contrôle financier. Sur cette liste ne figure toujours aucune société qui communique de manière transparente sur sa politique d’investissement et qui applique des critères durables et éthiques !
    Il s’agit donc d’argent des contribuables qui, au nom de prestataires de soins de santé, est investi dans des activités qui nuisent potentiellement à la santé humaine. C’est clairement inconciliable !